9.08.2008

Quebec

Je découvre le pays du Québec en compagnie de mon amie Caroline que je n'avais point vu depuis 5 années. Mais avant de rentrer aux frontières du Canada, le bureau de l'immigration m'a gentiment interrogé pendant 30mn avec une attente de 1h dans les couloirs vides. Visiblement, les cow-boys existent aussi bien qu’aux Etats-Unis et c’est parfois comique. Après cet épisode, je rejoins l’île d’Orléans qui sera mon lieu de résidence pour 1 mois et demie.
Quelques jours suivent et ne se ressemblent guère et pourtant c’est amusant de jouer au touriste. Et je voilà que je me transforme en moulin à paroles et discutent avec chaque commerçant du Vieux Port. Au moins comme cela, je fais de la publicité de la prochaine conférence qui aura lieu à Roc Gyms le 23 septembre. Cette salle est tenue par François-Guy Thieverge qui est un grand alpiniste canadien et qui à l’occasion du 400ème anniversaire du Canada et des JO 2008 a gravi l’Everest au mois de mai 2008.
Nous nous rencontrons donc pour établir les modalités de ce slideshow dans sa salle.
Je lui montre mon film et je le vois sauter dans tous les sens pour appeler ses collaborateurs. C’est rigolo cette accueil,
Après ce rendez-vous, je rencontre Marcelo Riveros, reporter, grâce à une discussion simple avec mon voisin de siège dans l’avion avec qui j’ai sympathisé, Donc Marcelo a réalisé avec Martin Frigon, un film documentaire qui s’appelle Mirages d’un Eldorado. Cette histoire vraie nous conduit dans les hauteurs des Andes chiliennes, où la compagnie canadienne Barrick Gold, le plus gros producteur d’or au monde, développe son controversé projet Pascua Lama. Ce « western engagé » s’articule autour du combat des habitants de la communauté agricole de la vallée Huasco alors qu’ils s’opposent à l’implantation des géants miniers à plus de 4000 mètres d’altitude. Ils nous mettent en garde contre les dangers liés à l’exploitation minière dans cette région de glaciers où les rivières prennent naissance, alimentent les productions agricoles et freinent l’avancée du désert d’Atacama.

En bref, Marcelo et moi même furent content de nous rencontrer et les projets cinématographiques pleuvent autour d’alcool du Chili jusqu’à l’aube, Comme quoi les rencontres sont peut être écrites dans un livre secret et semblent tout à fait évidentes.
Marcelo and Petitou
D’ailleurs en parlant de pluie, j’en profite pour vous écrire et sortir les chaussons dans la salle de Roc Gyms ce soir. Quelques clichés sont visibles ICI et la traduction en anglais ICI
Hasta luego.

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